Article. Si les familles n’ont pas un intérêt direct à reproduire les inégalités financières genrées, pourquoi observe t-on des écarts d’argent de poche entre filles et garçons ?
Paru le : 04/11/2024 par Coléon Claire
L’égalité salariale entre hommes et femmes est une valeur majoritairement revendiquée, ce qui a poussé l’État à mettre en place des mesures dans le but de réduire les inégalités de revenu salarial. Grâce à cela, celles-ci ont baissé de 10% depuis 19951. À l’échelle individuelle, les familles essaient de dégenrer l’éducation transmise à leurs enfants, de façon à ce qu’ils ne se voient pas assigner des jouets pour faire la guerre ou materner. De fait, on peut s’attendre à ce que les familles, qui gèrent quasiment l’entièreté des ressources économiques de leurs enfants, donnent la même éducation financière à leurs filles qu’à leurs fils.
Pourtant, l’enquête Pixpay menée entre le 21 janvier et le 22 février 2022 sur un échantillon de 90 000 utilisateurs2 révèle que les filles touchent globalement moins d’argent de poche que les garçons :
-9% argent de poche entre 10 – 12 ans
+2% argent de poche entre 12 – 14 ans
-8% argent de poche entre 14 – 16 ans
-12% argent de poche entre 16 – 18 ans
Ces écarts s’accentuent défavorablement pour les filles, particulièrement entre 16 et 18 ans, une période où se manifeste déjà un écart de rémunération similaire à celui des femmes dans le secteur public en équivalent temps plein (13,1 % en 2020)3.
Or, si les familles n’ont pas un intérêt direct à reproduire les inégalités financières genrées, pourquoi observe t-on des écarts d’argent de poche entre filles et garçons ?
Avant-propos
Petit aparté, les analyses de cet article reposent en partie sur les enquêtes de Pixpay, une entreprise qui a mis au point une application permettant aux parents de verser de l’argent de poche à leur enfant via une application. Les enfants ont à leur disposition une carte bancaire avec laquelle ils ont la possibilité de payer en ligne ou dans des magasins. Les enquêtes réalisées sont quantitatives et me permettent d’expliquer mes propos dans la continuité des questions de genre. Il faut prendre en compte que les foyers étudiés sont généralement de classes moyennes et supérieures, puisque le montant mensuel moyen d’argent de poche pour les adolescents de 14 à 16 ans s’élève à 68€ par mois4. Cette enquête ne représente pas toutes les classes sociales de notre société puisqu’elle surreprésente les classes aisées et parmi celles-ci sont interrogées les foyers qui portent une attention particulière aux questions d’argent de poche (sans quoi ces familles ne se serviraient pas de l’application). En revanche, ces résultats restent pertinents puisqu’ils montrent comment se construisent les inégalités économiques. Les résultats que produisent Pixpay correspondent de plus à des résultats qu’on retrouve sur des enquêtes plus transversales, bien que moins détaillées The pocket money gender gap – 12% and growing | World Economic Forum ou trop ancienne; L’argent de poche versé
aux jeunes : l’apprentissage de l’autonomie financière 1992. Par le biais du recrutement des enquêtes de Pixpay, on pourrait s’attendre à ce que les écarts d’argent de poche soient négligeables au vu du fait que les différenciations genrées sont généralement plus faibles dans les classes supérieures.
Inégalités dans la rémunération et l’assignation des tâches ménagères
Premièrement, si un garçon effectue une tâche, il sera de fait mieux rémunéré qu’une fille, ce qui explique en petite partie l’écart d’argent de poche. Par exemple, concernant une tâche ménagère, les garçons seront payés 0.6%5 de plus que les filles. Concernant les tâches scolaires (devoir, bonne note, obtention d’un diplôme), les garçons gagnent 4%6 de plus. La moyenne des écarts d’argent de poche entre filles garçons selon les différentes tâches, s’élève à 2.4%7.
Ces écarts sont petits mais ce qui fait leur force, c’est leur addition et le fait qu’ils perdurent, qu’ils s’accumulent, créant ainsi un effet boule de neige. C’est pour cela qu’il est intéressant de démontrer et nommer quelles sont les inégalités de genre transmises à nos enfants.
Deuxièmement, l’écart se creuse dans l’assignation genrée des tâches. Les filles sont plus souvent sollicitées pour effectuer des tâches domestiques (ex. Ménage, rangement) moins valorisées donc moins souvent rémunérées que des tâches occasionnelles attribuées aux garçons, comme tondre la pelouse ou laver la voiture8.
Malheureusement, le manque de sources ne nous permet pas de chiffrer la perte que subissent les filles à faire des tâches ménagères du quotidien plutôt que des tâches plus exceptionnelles. Néanmoins, nous pouvons constater que les filles passent davantage de temps à faire le ménage par jour dans le tableau ci-dessous. Les données de l’INSEE prennent en compte toutes les classes sociales, le temps de ménage qu’effectuent les lycéens et lycéennes de classes moyennes et supérieures est potentiellement plus faible, et donc, plus exceptionnel, ce qui expliquerait leur rémunération. Dans le tableau ci-dessous, le prix d’une tâche n’est pas corrélé au temps que celle-ci prend ni au genre de la personne qui l’effectue. De plus, le temps que prend une tâche et sa fréquence n’est pas montrés. Par manque de sources, le temps sert seulement à se rendre compte des écarts entre filles et garçons de toutes classes sociales selon les tâches.
| Tâches | Prix pour une tâche en moyenne en euros | Temps pour les lycéens par jour | Temps pour les lycéennes par jour |
| Bricolage | 11,80 | 00:05:00 | 00:02:00 |
| Lire | 9,70 | 00:08:00 | 00:10:00 |
| Ménage | 4€ | 00:40:00 | 01:11:00 |
| Comportement | 6€ |
Source : pixpay9, Insee10
Cette répartition genrée renforce des stéréotypes :
Les parents sollicitent 4% de plus leurs filles à effectuer des tâches ménagères tandis qu’ils sollicitent 4% de plus leurs garçons à effectuer des tâches liées à l’amélioration de leurs comportements11. À l’inverse, les adolescents garçons sollicitent 73% de plus que les filles leurs parents pour effectuer des tâches de bricolage12. L’assignation des tâches est donc bien intégrée par les adolescents. Le bricolage est une activité valorisée, assignée aux garçons afin qu’ils exercent, leur force, leur débrouillardise et globalement leur virilité, c’est une action visible et reconnue. Tandis que les tâches ménagères sont justement considérées comme de simples « tâches », divisées en plein de petites tâches, de sorte que ce soit plus difficilement calculable. Cette activité est donc invisibilisée et peu reconnue, c’est pourquoi elle est moins souvent rémunérée et les filles perdent à être dans le soin dès le plus jeune âge.
Les garçons qui ont des mauvais comportements y gagnent
Nous avons vue précédemment que les garçons ont 12% de plus d’argent de poche que les filles entre 16 et 18 ans. Ceci est dû au fait qu’un garçon touche 2.4%13 de plus qu’une fille pour une même tâche et à l’assignation genrée des tâches. Maintenant, nous allons nous pencher sur les facteurs liés au comportement.
Premièrement, les familles donnent 4% de plus d’argent de poche à leurs garçons lorsqu’ils réussissent une tâche scolaire (devoir, bonne note, obtention d’un diplôme)14. Le tableau ci-dessous montre que les garçons ont un taux de réussite aux examens plus bas que les filles. Nous pouvons en déduire que les parents essaient de motiver leurs garçons par une contribution financière, peut-être pour essayer de pallier à leur manque de réussite globale à l’école.
| Bac | Taux de réussite F | Taux de réussite H |
| Général, toutes séries | 98,1 | 96,9 |
| Technologiques, toutes séries | 96,0 | 93,6 |
| Professionnelles, touts secteurs | 92,9 | 88,6 |
L’INSEE, taux de réussite au diplôme correspondant lors de la session 2020 (en %)15
Deuxième point, les parents proposent 4% plus souvent des tâches rémunérées liées à un bon comportement16 à leurs garçons, ce qui ne leur nécessite pas de mobiliser du temps. Les garçons ont, en effet, régulièrement des comportements inadaptés. Par exemple, au collège, ils représentent 75,7 à 84,5% des élèves ayant reçu des punitions scolaires ou des sanctions disciplinaires, mais aussi 84,2 à 97,6% des élèves ayant été sanctionnés pour « violence sur autrui »17.
Ces statistiques mettent en évidence le fait que les parents incitent les garçons à mieux se comporter et à avoir de meilleurs résultats scolaires. Mais finalement, ce sont les garçons aux comportements inadaptés qui récoltent les avantages financiers.
En défiant l’autorité, pour faire ce qu’ils aiment comme ils le souhaitent, ils acquièrent aux yeux de leurs pairs « une réputation et un certain prestige »18. Tandis qu’aux yeux de leurs parents et des intervenants dans les écoles, leur comportement est vu comme inadapté. Alors les parents essaient de les encourager à adopter de « bons comportements ». Non pas en s’intéressant à leur besoin de s’intégrer en tant que garçons par le biais de comportement viril mais en les incitant financièrement à faire mieux.
Éducation financière genrée
Le comportement des filles et des garçons divergent à l’école ainsi qu’à la maison dans l’assignation et la valorisation économiques des tâches. De plus, les familles ne traitent pas de la même manière leurs filles et leurs fils face à l’argent.
Les parents tendent à donner davantage d’argent de poche à leur fils tandis qu’ils achètent plus de choses à leurs filles. Donc ils vont dépenser quasiment autant pour elles que pour eux, la différence est en partie compensée. De plus, par le positionnement des parents envers leur fille, ils créent “un rapport très genré à l’argent. Les filles sont assignées à la position de demandeuses, pendant que les garçons s’exercent à gérer leur propre budget »19
Le sentiment de légitimité.
Les filles ont un positionnement de demandeuses dès le plus jeune âge et subissent des injonctions concernant leurs dépenses. Les adolescents orientent leurs dépenses en premier lieu dans des enseignes de restauration rapide telles que McDonald’s. Puis la deuxième dépense est genrée, les filles dépensent dans la mode pendant que les garçons dépensent dans les jeux vidéo20. D’autre part, « le plafond de paiement hebdomadaire fixé aux adolescents garçons est en moyenne supérieur de 78€ à celui fixé aux adolescentes. »21
Elles subissent une injonction selon laquelle il est important d’être féminine pour être intégrée, ce qui passe par des dépenses, mais il ne faut pas non plus trop dépenser. Alors que nous le savons, le prix d’un rasoir, aller chez le coiffeur ou la lingerie sont en général des éléments plus coûteux pour les femmes que pour les hommes. De plus, le maquillage est plus cher par temps d’utilisation que les jeux vidéo.
Les filles doivent donc composer avec l’idée d’être féminines et de faire de bonnes affaires sur ce qu’elles achètent, tout en ayant un plafond de paiement plus bas. Ces éléments nourrissent le « stéréotype de la fille au panier percé, à qui on ne peut pas faire confiance quand il s’agit d’argent. »22 En d’autres termes, dépenser dans la mode régulièrement serait des dépenses peu légitimes et non considérées comme un loisir, comme le seraient les jeux vidéo.
Pourtant, ce sont dans les jeux vidéo que nous pouvons faire plus facilement des dépenses ostentatoires. Il suffit d’avoir une dizaine d’euros pour se pavaner avec un beau skin. Dans la vie réelle, avoir des habits de marques pour une dizaine d’euros peut être compliqué et un maquillage plus coûteux, dont on ne verra pas la marque, irritera moins la peau.
Donc les adolescents garçons ont plus de facilités à montrer leur rang, leur statut. Il n’est pas nécessaire pour eux de faire de bonnes affaires concernant l’achat de jeux vidéo ou de skins. Ils ont donc une position plus légitime vis-à-vis de leurs dépenses.
Conséquence sur les comportements des garçons et des filles en grandissant
Genrer les dépenses a un impact sur le montant considéré comme « normal » selon les adolescents et donc comme revenu par la suite. La banque britannique Halifax a interrogé plus de 1 200 enfants britanniques âgés de 8 à 15 ans et 575 parents sur l’argent de poche et a publié un article23 en 2016. Là-bas, le montant de l’argent de poche des filles est inférieur de 12% à celui des garçons. Près de la moitié des garçons (44 %) pensent que leurs parents devraient leur donner une augmentation de l’argent de poche, contre moins de 40 % des filles. Pourtant, même si les filles gagnent moins, elles râlent moins qu’en a ce qu’elles ont.
Les filles se satisfont de ce qu’elles ont et sont plus prévenantes lorsqu’il s’agit de mettre de l’argent de côté : 61% des adolescents ayant activé une méthode d’épargne sur leur application Pixpay sont des filles, tandis que 56% des garçons ont fait un don.24 Sachant que les filles ont moins d’habilitées à épargner à cause de revenus plus bas, si elles touchaient les mêmes montants que les garçons, alors davantage de filles auraient les capacités pour épargner et donner, de fait, les statistiques seraient certainement différentes.
Avec l’âge, les garçons cultivent « un sentiment de légitimité plus fort que les filles face à l’argent », ce qui leur permet de demander « plus régulièrement des augmentations »25 et réclamer de l’argent de poche lorsque leurs parents ont oublié de leur donner.
Ce schéma se poursuit souvent une fois dans la vie active, où les hommes sont plus enclins à négocier et renégocier leur salaire. Selon l’étude faite par « la chaire impact positif » en 202326, 47% des femmes n’osent pas demander d’augmentation contre 28% des hommes.
Conclusion
Les familles tentent de réduire les inégalités entre filles et garçons, ceci reste difficile lorsque les schémas patriarcaux se nichent dans notre inconscient et nos pensées. C’est pourquoi mettre en lumière les conséquences des stéréotypes qui persistent et l’incidence qu’ils ont sur nos comportements et ceux de nos enfants est essentiel.
L’écart d’argent de poche entre les filles et les garçons s’explique par l’assignation genrée des tâches ménagères, scolaires, comportementales et leur valorisation économique en fonction du genre de l’adolescent. L’argent de poche donné aux filles est plus bas puisque leurs parents leur offrent des cadeaux, donc elles ont un statut de demandeuse assez tôt. L’argent qu’elles reçoivent n’est pas un dû, contrairement aux garçons de 16 à 18 ans qui ont le droit à 12% d’argent de poche en plus et un plafond de paiement plus haut. Lorsque ces schémas se répètent, les hommes sont plus nombreux à négocier leur salaire, ce qui a un impact sur l’écart de revenus salarial moyen entre homme et femme ainsi que dans la gestion de l’argent dans un couple avec enfants pour définir qui passent en temps partiel, puis lors de la retraite.
J’aimerais également montrer dans l’article suivant : Si les garçons s’entraînent à gérer un plus gros budget, pourquoi les filles sont-elles plus nombreuses à épargner ?
[[Les femmes gèrent un manque d’argent et les hommes gèrent leur patrimoine]] (la suite au prochain article)
Note
- Insee. « Écart de salaire entre femmes et hommes en 2022 – Insee Focus – 320 ». Paru le 5 mars 2024 (https://www.insee.fr/fr/statistiques/7766515). ↩︎
- Teenage lab. « Argent de poche : les inégalités entre garçons et filles #1 ». Paru le 7 mars 2022. (https://www.pixpay.fr/app/uploads/2022/03/etudeinegalites.pdf). Sur la page 6, l’écart moyen par genre par tranche d’âge était donné en euro. J’ai donc tout converti en pourcentage afin d’avoir des données comparables aux écarts de revenus entre hommes et femmes que nous retrouvons habituellement dans d’autres études comme celles de l’INSEE. Exemple pour les 10-12 ans : 100 – 40,56×100/41,44 = 2% (arrondi à l’unité). ↩︎
- Insee. « L’essentiel sur… les salaires | Insee ». Paru le 30 janvier 2024. (https://www.insee.fr/fr/statistiques/7457170). ↩︎
- Teenage lab, op. cit., p. 6. (65,97+70,58)/2 = 68€ . ↩︎
- Teenage lab. « La rémunération des tâches réalisées par les ados à la maison ». Paru le 25 octobre 2021 https://www.pixpay.fr/app/uploads/2021/10/etudemissions.pdf. Étude réalisée sur un total de 5 671 missions planifiées dans l’application Pixpay par des parents et leurs ados contre rémunération entre le 20 avril 2021 et le 19 juillet 2021. J’ai pris les données de la page 16 afin d’avoir un pourcentage moyen de l’écart de rémunération des missions par sexe qui est de 2.4%. Mais, je me suis dit qu’il serait également intéressant d’enlever les missions scolaires, car l’écart est très élevé comparé aux tâches ménagères. Afin d’avoir un écart de rémunération moyen par sexe des tâches ménagères, j’ai obtenue 100 – (5.32 + 6.94 + 6.65) x 100 / (5.35 + 6.83 + 6.84) = 0.6%. ↩︎
- Ibid., p. 16. ↩︎
- Ibid., p. 16. Calcul : 100 – (5.32 + 6.94 + 17.50 + 6.65) x 100 / (5.35 + 6.83 + 18.28 + 6.84) = 2.4% (arrondi au dixième). ↩︎
- Lecoq Titiou « Le Couple et l’argent – Pourquoi les hommes sont plus riches que les femmes – Lecoq, Titiou – Livres ». Paru le 27 septembre 2023. p 22. ↩︎
- Teenage lab, « La rémunération des tâches réalisées par les ados à la maison ». op. cit. ↩︎
- Insee. « Depuis 11 ans, moins de tâches ménagères, plus d’Internet – Insee Première – 1377 ». Paru le 10 novembre 2011 (https://www.insee.fr/fr/statistiques/1281050). ↩︎
- Teenage lab, « La rémunération des tâches réalisées par les ados à la maison ». op. cit p 15 – 16. ↩︎
- Teenage lab. « Argent de poche : les inégalités entre garçons et filles #2 ». Paru le 6 mars 2023. Sur les données de 150 000 clients adolescents de Pixpay entre le 6 janvier 2023 et le 6 février 2023. p10. ↩︎
- Teenage lab, « La rémunération des tâches réalisées par les ados à la maison ». op. cit., p. 16. ↩︎
- Ibid., p. 16 ↩︎
- Thomas, Fanny. Ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports. « Résultats définitifs de la session 2020 du baccalauréat : des bacheliers plus nombreux et des écarts de réussite selon la voie, le sexe, le statut et l’âge plus resserrés ». Paris: DEPP-B1. e-ISSN 2431-7632. ↩︎
- Teenage lab. « La rémunération des tâches réalisées par les ados à la maison ». op. cit., p. 15. ↩︎
- Marro Cendrine, Ayral Sylvie. « La fabrique des garçons. Sanctions et genre au collège, puf, Paris, 2011, 205 pages ». Travail, genre et sociétés. Paru en 2011. 29(1):192‑98. doi: 10.3917/tgs.029.0192. p22. ↩︎
- Lucile Peytavin. « Le Coût de la virilité ». Le livre de poche. Paru le 08 mars 2023. p. 72. ↩︎
- Lecoq Titiou. op. cit., p. 24. ↩︎
- Teenage lab. « Les habitudes de consommation des ados #2 ». Paru le 14 février 2022. Enquête basée sur les données Pixpay entre le 01 janvier 2021 et le 31 décembre 2021 sur 3,4 M de transactions. p. 16 – 18. ↩︎
- Teenage lab. « Argent de poche : les inégalités entre garçons et filles #1 ». op. cit., p. 4. ↩︎
- Lecoq Titiou. op. cit., p. 22. ↩︎
- Emma Luxton. « The Pocket Money Gender Gap – 12% and Growing ». World Economic Forum. Paru le 3 juin 2016. ↩︎
- Teenage lab. « Argent de poche : les inégalités entre garçons et filles #2 ». Paru le 6 mars 2023. Sur les données de 150 000 clients adolescents de Pixpay entre le 6 janvier 2023 et le 6 février 2023. p. 4 ↩︎
- Lecoq Titiou. op. cit., p. 22. ↩︎
- Bordas Ameline, Dugué Mélanie. « Baromètre Égalité Professionnelle Femmes Hommes 2023 ». Audencia. Paru en 2023. p. 4 ? https://www.calameo.com/read/00013720604f09e45f15f. ↩︎
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